Devinette, un Gewürztraminer, un Riesling, et un Pinot noir, c’est ??? C’est ???
C'est les " 3 Ballons " bien sûr !!!
Tout est planifié pour un départ la veille de la course, c'est-à-dire le vendredi matin vers 7h00 pour la première partie du convoi, qui doit ensuite prendre au passage l’indien et le web vers 7h30, puis finir par récupérer sur l’autoroute pour déjeuner Jean-Bièrelinette et Pierrot parti en éclaireur.
El présidente, Dudu, et Ti prince se sont donnés rendez-vous chez Mr le Comte à 7h00 du matin pour charger leurs montures, mais comme d’habitude, rien ne se passe comme prévu, notre " aristocrate " de service, fidèle à lui-même n’a pu s’empêcher malgré lui, de proposer une petite variante dont il a le secret.
L’installation des montures sur son tout nouveau support de vélos, une chose qui ne devait pas prendre plus de cinq minutes selon ses dires, en a finalement pris plus de vingt.
Et si ce n’était que ça, mais non, dans la précipitation du départ (si on peut parler de précipitation) il en a oublié de verrouiller l’accrochage du support, si bien qu’au bout de quelques mètres celui-çi bascule avec les vélos.
Y a pas à dire, ils sont doués !!!
Pendant ce temps là, l’indien et le web les attendent patiemment.
Avec quarante minutes de retard ils arrivent enfin à Belmini, lieu de rendez vous de la seconde partie du convoi.
Et c’est parti direction Champagney via Reims pour éviter Paris.
Nous retrouvons comme prévu sur l’aire de repos de l’autoroute Jean-Bièrelinette et Pierrot, nous déjeunons tous ensemble, tout va bien.
Il est l’heure de prendre à nouveau la route, et là encore un gag de Mr le Comte, il découvre stupéfait que son carrosse est équipé d’une alarme.
OUIN OUIN OUIN !!!
- C’est ma voiture qui fait ça !!!
A croire qu’il l’a acheté la veille.
Je crois qu'on en tiens un bon, faut pas le lacher celui là.
Après avoir trouvé comment l’éteindre, c’est reparti vers Champagney pour aller chercher les dossards.
Initialement nous étions sept inscrits pour cette course, six sur le grand parcours de 205 km, plus Jean-Bièrelinette sur le petit parcours 109 km.
N’étant pas certain de pouvoir y participer, notre bon président doit de s’inscrire sur place, sur le petit parcours pour accompagner notre doyen.
Jusque là rien d’anormal, mais nous ne somme plus à une facétie prés du " malin ", car au moment de valider son engagement, le prix de la participation sur le 205 km et le 109 km étant identique, il s’inscrit sur le grand, histoire d’en avoir pour son argent... tout en sachant qu’il ferai le petit !!!
Moi je ne cherche plus à comprendre, ce gars là est plein de contradictions.
Bref, ensuite nous décidons de reconnaitre en voiture la fameuse montée finale " la planche des belles filles ".
Puis direction l’hôtel à Sochaux, installation de tous le monde dans les différentes chambres.
Et comme l'aurait dit le DTZ *, une p’tite soupe, une p'tite pipe, une p’tite tape sur les couilles, et tout le monde au lit.
Car demain il faut se lever tôt, en effet, debout 5h00, puis départ de l’hôtel à 6h00 le temps de faire la route pour se rendre à Champagney, préparer les vélos, et prendre enfin le départ de l'épreuve à 7h15.
La suite des événements, que dire, comme à chaque fois lors d’une épreuve de montagne, on est seul, on ne peut pas tricher, chacun gérant ses ascensions et ses efforts en fonction de ses capacités.
Nous y sommes arrivés avec des fortunes diverses, Dudu réaliste prenant l’option petit parcours en cours, et Mr le Comte ne lui manquant que le final, " la planche des belles filles ".
Heureusement que la veille nous avions reconnus cette dernière difficulté, un véritable juge de paix, car avec 200 km dans les jambes, ces 5,6 km d’ascension à 8,2% de moyenne, des passages à plus de 10% ce n’est pas une sinécure.
L’ordre d’arrivée c’est fait du plus jeune au plus ancien… il faut y voir un signe !!!
Je ne peux passer sous silence la performance de Pierrot.
Il faut quand même vous dire que maintenant il faut le surnommer " le costaud ", car il a bouclé les 205 km en 7h18... à 28 km/h de moyenne !!!
Pour résumé, encore une belle sortie pour les Zolmos, si bien que le soir de l’épreuve et le lendemain plus personnes ne faisaient le métier, fini la diététique, place à la fête, l’euphorie du moment aidant, les langues se délient... comme l’a dit Ti prince, faut pas que cela sorte du groupe... mais le web a pris tout un tas de notes, et avec l’indien nous avons profités pour monter des dossiers, des fois que ça pourrait servir.
Enfin j’ dis ça j’ dis rien !!!
* DTZ : Directeur Technique des Zolmos (Papi)