La Time Megève Mont-Blanc

Histoire de temps, la météo

Nous arrivons donc vendredi en fin d’après midi sous la pluie, à l’appartement mis à notre disposition à Samoëns, par un ami (que l’on remercie au passage) de notre bon président.
Je ne vous cache pas que dans l’esprit de tous, on se dit dimanche si c’est comme ça, on va galérer...
Mais cela ne nous empêche pas de nous installer, nous prenons nos marques, nous choisissons nos lits, des couples se forment !!!
Je vous épargne les détails, nous faisons le métier.

Temps pour la météo suite

Samedi sous un soleil radieux, nous profitons du passage des pros du Critérium du Dauphiné, pour montrer le maillot des Zolmos à la télé au col de Joux Plane.
Et oui nous sommes passés au petit écran !!!

Temps pour les délais

Après le passage des coureurs, direction Megève en voiture, pour retirer les dossards, puis nous étudions les différents parcours.
Et qui dit montagne, dit dénivelé, si sur le grand parcours c’est une distance de 145 km pour 3850 m de dénivelé positif, sur le parcours moyen c’est 116 km pour 2900 m de dénivelé, autant dire pas facile.
Petite nouveauté pour nous, les délais, en effet sur cette cyclo il y a un temps de passage à respecter sous peine de se voir obliger de prendre le 116 km.
Autant dire tout de suite que si on veut faire la totalité du parcours, faut se retirer les doigts du cul !!!
Sinon la sanction tombe, bifurcation obligatoire sur le 116 km.
Au départ, nous partons tous avec le même objectif, faire le grand circuit.
Si pour certains la question du délai de passage n’est pas un problème (sauf impondérable), pour d’autres, ils savent déjà que ça va être difficile.
Après se sont les jambes et la forme du moment qui vont décider.

Temps météo, encore

Au retrait des dossards, l’organisation affiche les prévisions météo pour le jour de l’épreuve.
Soleil le matin au départ, puis nuageux au fil de la matinée, et enfin des averses entre 15h00 et 16h00.
Là nous prions pour que les cieux soient avec nous.

Enfin, la Time, la course

Nous partons effectivement sous le soleil.
Cela part gentiment, rien à voir avec les cyclos de chez nous.
Pour les 4 mousquetaires qui ont réussis le grand parcours, l’indien, le web, El présidente et Ti prince c’est une formalité, enfin on peut dire ça comme ça.
Sur ce type de cyclo, on ne peut ni tricher, ni se mentir, on a la place que l’on mérite, ça se fait à la pédale.
Il n’y a pas de secret, il faut bien se connaitre, et là, l’expérience est un avantage.
Ces gars là n’en sont pas à leur coup d’essai, ils savent où ils mettent les roues, chacun gère les ascensions à sa main, sans s’affoler.
Ensuite viennent ceux qui ont optés pour le 116 par obligation ou par nécessité.
Il y a tout d'abord Cyrille pour qui s’est une première, un mauvais choix de braquet l’oblige à revoir son objectif à la baisse, on va mettre ça sur le compte du manque d’expérience, même si d’après l’indien ça le faisait.
Ensuite il y a Ludo dont c’est aussi le baptême, c’est un genou récalcitrant depuis sa participation à Paris-Vimoutiers, qui l’oblige à stopper sa progression au second passage au col des Aravis.
Pour l’aigle de Pougard, l’expérimenté Duracell, le froid en haut du col des Saisies, a eu raison de sa motivation.
Pour Dudu, et Couchto, c’est de la faute à un timing serré, le délai est vraiment court.
Quant aux conditions météos, nous avons eu de la chance, ils ne se sont pas trompés, nous avons terminés tous au sec.
Voilà pour résumé la course.

Le temps de la détente

Vient ensuite l’après course, d’autres Dieppois ayant également participé à cette édition de la Time, c’est tout naturellement que nous nous sommes tous retrouvés ensemble dans le cadre d’un magnifique restaurant pour refaire la course.
On s’est même fait un nouveau copain cycliste, un dénommé Franck, originaire du plat pays, un bon, et de surcroit sympathique, personne ne me contredira.
Adepte de l’home-trainer virtuel et du fractionné...
Pour le reste de la soirée, comment dire, on se lâche un peu, enfin je ne vais pas vous faire un dessin non plus.

Temps météo, fin

Voilà c’est fini, il est temps de repartir, et c’est sous la pluie que nous repartons le lundi matin, on a vraiment eu du bol sur ce coup là.