Et un nouveau claquos pour les Zolmos.
En effet comme d'accoutumée depuis plusieurs années, certains d’entre nous participe à Paris-Vimoutiers.
Cette fois encore cette cyclo sert de préparation pour un plus gros morceau, pour la Time Megève Mont Blanc précisément.
Donc 9 énergumènes composent l’effectif :
La pile Duracell, Dudu, Mr le Comte, El présidente, Ti prince, Ludo, Cyrille, l'indien, et le web.
Cette année nous avons eu le droit à un temps estival tout au long de la randonnée.
Une température clémente dès le départ, 13°C à 7h00, bien loin des 3°C de l’année dernière.
Ce qui nous a épargné des jérémiades de l’indien l’an passé :
" J'abandonne il fait trop froid... "
Un départ rapide, avec un vent favorable, tellement favorable, qu’après être sortie de la forêt de Rambouillet, ça a envoyé du lourd, et quand je dis du lourd, je pèse mes mots.
Un compteur avoisinant par moment les 40km/h, à cette allure c’est que ça déboule sec sur les groupes partis avant nous.
Comme la première partie du circuit ne comporte guère de difficulté, les 130 bornes menant au ravito à Aube sont bouclé à un peu plus de 33km/h de moyenne.
Après s’être restauré, les choses sérieuses commencent, la seconde partie comme d’habitude s’avère plus difficile, parce que nous n’en sommes pas à notre première participation, le parcours on le connait bien, les 80 derniers kilomètres ressemblent à des montagnes russes, et le final est très compliqué avec la côte du Moulin Neuf, et le Mur des Champeaux avec leurs passages à 17%.
A ce petit jeu là, la dure réalité de l’effort à pris le pas sur l’euphorie du matin, si pour les costauds il n’y a pas eu de problèmes, pour les autres il faut gérer, et là, chacun gère à sa manière, le principal étant d’arriver à Vimoutiers.
La pile duracell parti en éclaireur, le web et Cyrille se glisse dans un petit paquet au moment où les autres tergiversent sur la conduite à tenir, car les premiers signes de fatigues sont arrivés pour Mr le Comte et Dudu, qui décident finalement de rester tous les deux ensemble pour finir.
C’est donc éparpillé que les 50 kilomètres menant au dernier pointage sont effectués.
Regroupement au dernier point de contrôle pour la fin du parcours.
Car il reste encore un peu plus de 30 bornes à faire, les plus durs, ceux pour lesquels nous participons à cette randonnée, et qui lui donne toute sa saveur.
La côte de Moulin Neuf est avalé par les cadors sans soucis, et dans les Champeaux, l’indien l’avait annoncé :
" Je serai seul en tête en haut des Champeaux... "
Eh bien il l’a fait, à quelques dizaines de mètres devant le web, la logique fut respectée, rien à redire.
Ultime regroupement en haut pour finir ensemble les 10 kilomètres restant, quand tout à coup un groupe de "mardi gras" qui était à pied dans les Champeaux nous passent comme des brutes.
Je ne vous cache pas que l'indien et moi, nous avions encore des fourmis dans les jambes.
Et là consigne du président : " Les gars faites vous plaisir... "
Ni une ni deux, tac, tac, on descend les dents, et on revient rapidement sur le groupe.
Nous poursuivons un peu l’effort, on se retourne, le trou est fait.
L’indien : " Je me relève c'est des rigolos... "
Moi : " Non je poursuis, j’ai envie de jouer... "
Et j’ai bien joué, jamais ils ne sont rentrés, et pourtant derrière ils n’ont pas fait semblant.
Tout ça ne servant bien entendu pas à grand chose...
Juste pour rigoler...
Pour résumé, un Paris-Vimoutiers de plus pour les Zolmos, le plus rapide de tous jusqu’à présent, puisque les 217 km ont étés parcourus en moins de 7 heures de vélo, à prés de 31 km/h de moyenne.
De quoi nous rassurés pour la Time le 10 Juin.
Comme d’habitude, un grand merci à Philippe et Julien, qui ont pris sur leurs temps personnels pour nous accompagner et nous servir de chauffeur, car sans eux, pas de Paris-Vimoutiers pour les Zolmos.